Dans cet article je vous parle du lien entre le cancer, votre environnement et… vos pensées.
Connaissez-vous l’épigénétique ?
Pour ceux qui ne connaissent pas, l’épigénétique, c’est une branche de la science qui vient nous prouver que l’environnement au sens large peut modifier l’expression de certains gènes dont on hérite à la naissance et influencer notre santé mentale et physique.
Dans un communiqué de presse présenté à l’occasion de la conférence « Cancers et expositions environnementales » il a été mentionné que, pour seulement 5 à 10 % des cancers, une cause endogène (altération génétique) est identifiée. Les autres, soit 90 à 95 % des cancers, sont liés à des causes exogènes, c’est‐à‐dire provenant de l’environnement.
Intéressant, n’est-ce pas !!! Donc, ce n’est pas tant mes gènes que l’environnement dans lequel j’évolue qui détermine qui je suis !
C’est une mausus bonne nouvelle, ça veut dire que j’ai le pouvoir de faire parler ou non ma génétique en modifiant mon environnement ! Personnellement, j’aime mieux prendre la pleine responsabilité de ma santé… plutôt que de me dire qu’elle repose sur le fait d’être chanceux ou non, ce qui voudrait dire que je suis une victime et que je n’ai aucun pouvoir…
Quand on parle d’environnement au sens large, ça l’implique : la nourriture que j’avale, mon mode et mes habitudes de vie, l’air que je respire et donc tout ce que j’ai dit dans mes articles précédents s’appliquent.… Mais ça l’implique aussi… mes comportements (donc les paroles, les pensées, les attitudes et les émotions que j’entretiens influencent ma santé.
Les pensées et les émotions positives engendrent le bien-être et la santé et les pensées et émotions négatives engendrent le mal-être et la maladie.
Mais… comment je fais ça reprendre le contrôle sur mes pensées ???
Effectivement, c’est tout un défi, mais je vous propose mon truc.
La première étape, c’est de les conscientiser ces pensées-là. Quelles pensées m’habitent, quelles pensées sont récurrentes ou quelles pensées m’empêchent d’être en paix.
Un bon moyen pour les conscientiser, c’est de se créer un signal. Ça peut être de me taper sur la cuisse, de claquer des doigts ou de me mettre un élastique alentour du poignet que je vais étirer… et pendant minimum une semaine (c’est souvent un travail qui se fait sur un long cheminement), chaque fois que je m’aperçois entretenir une parole, une pensée ou un jugement négatif, je fais discrètement mon signal.
À la fin de la semaine, probablement que vous allez vous dire « My god que je suis négative », mais le but n’est pas de se punir ou de culpabiliser, c’est de conscientiser.
De cette manière, vous allez aussi être en mesure d’avoir un portrait global des attitudes que vous entretenez.
Une fois que je suis plus conscient, je peux passer à la 2e étape qui est de reprogrammer l’inconscient.
Vous avez certainement déjà entendu l’analogie du cerveau versus l’ordinateur… comme l’ordinateur, le cerveau contient des programmes, mais la majorité de vos programmes viennent d’il y a très longtemps et ne sont plus adaptés à ce que vous voulez vivre ici et maintenant, ces programmes sont désuets et il faut faire le ménage. Comment je vais cela, c’est en répétant une commande. La commande c’est la suivante : STOP, ANNULE, REMPLACE.
Je vous donne trois exemples dans ma vidéo sur le sujet (de la minute 2:45 à 5:45 ) : https://youtu.be/GJkCSuH5fp0?t=165.
Cette commande, c’est comme si vous disiez à votre cerveau, chaque fois que tu émets une pensée négative, moi je te ramène, parce que ce n’est plus ce que je veux.
Par contre, la pensée magique n’existe pas, il faut répéter la commande jusqu’à ce que ce soit intégrer et que vous viviez des changements dans votre vie.
Je peux vous dire qu’après des années de pratique, j’ai pas mal plus tendance à focuser sur le positif que sur le négatif.
Voilà, j’ai partagé mon truc, mais ça reste un truc… s’il n’est pas mis en application, il ne sert à rien.
Bonne pratique !
Elisabeth
Sources :
Voici le lien pour accéder au communiqué de presse de l’ANSES, Cancer et environnement – comprendre où en est la recherche, nommé en début d’article : https://www.anses.fr/fr/system/files/CDLR-mg-CancersEnvironnement5.pdf