Trop souvent, nous écoutons le mental… Ainsi, lorsque nous vivons le MAL (MALadie, MALaise, MAL-être), nous tentons de trouver des réponses et des solutions « logiques » à ce mal, mais plus souvent qu’autrement, nous faisons fausse-route.
Dès notre naissance, et même dans le ventre de notre mère, l’inconscient est déjà à la recherche d’un éventuel danger, car la survie c’est la priorité ! Pour ce faire, notre système nerveux sensoriel capte, via les 5 sens, les informations qu’il juge importantes en provenance de l’environnement. Toutes les premières expériences sont mémorisées dans le système limbique (cerveau émotionnel) sous forme d’encodage situation/émotion. Ces premiers encodages forment les mémoires structurant notre système de croyances, qu’elles soient positives ou négatives… soutenantes ou limitantes.
Donc, à chaque instant, le cerveau traite les informations de notre environnement en se référant à nos mémoires cellulaires inconscientes (expériences passées, mémoires ancestrales et karmiques) afin de s’assurer que nous sommes en sécurité.
Le cerveau nous indique si nous sommes en sécurité ou en danger d’abord via des sensations physiques (cœur qui bat vite, respiration rapide, énergie condensé dans les jambes pour vous amener à courir, légèreté, etc.), puis via des émotions.
Ces sensations et émotions sont liées à une interprétation du mental-égo, qui, comme je l’ai déjà dit, se réfère à des expériences passées pour juger l’ici et maintenant. Et cette interprétation déterminera notre perception du monde et de ce fait, déterminera nos pensées, paroles, émotions, comportements/réactions… et donc notre réalité.
Ces mémoires inconscientes sont, comme le nom l’indique : INCONSCIENTE et donc, hors de notre mémoire consciente.
En travaillant avec la conscience nous plaçons la raison au-dessus de l’instinct de survie… Cette réaction de survie ne semble pas toujours logique de notre point de vue, mais c’est bel et bien la clé de la guérison.
Longtemps, on a mis le cerveau sur un piédestal et on le décrivait comme étant le chef responsable de toutes les fonctions inférieures du corps.
Dans son livre « Guérir par-delà les mots, comment le corps dissipe le traumatisme et restaure le bien-être », Peter Levine apporte cette réflexion fort intéressante : « On pourrait dire que le cerveau est un gadget mis au point par l’estomac pour répondre à son besoin de se procurer de la nourriture… Ou que l’estomac est un organe inventé par le cerveau pour qu’il lui fournisse l’énergie et les matières premières dont il a besoin pour fonctionner et rester en vie. »
Lequel des deux est à l’origine de l’autre ?
En fait, le cerveau implique l’estomac et l’estomac implique le cerveau ; ils sont entrelacés dans ce réseau démocratique de réciprocité. Chaque unité du tout travaille de pair pour contribuer au comportement global de l’organisme.
La théorie polyvagale remet d’ailleurs le corps à sa juste place et nous apprend même que les informations circulent en grande partie du bas vers le haut, donc du corps vers le cerveau. Ce serait entre 80 % et 90 % des informations qui voyagent dans cette direction vers le haut.
Nous valorisons depuis trop longtemps les processus mentaux dits « supérieurs » au dépit de la conscience du corps. Or, la pensée est le reflet du corps et non l’inverse. C’est-à-dire que nos sensations corporelles ne sont pas dû à nos pensées, mais bien que nos pensées sont le reflet de nos réflexes primitifs corporels.
D’ailleurs, plus ou moins 90 % des thérapies par la parole échoueraient ou seraient très longues, car celles-ci appellent au mental conscient (pensées, émotions, comportements) et ce n’est pas là que la réponse se trouve. Elle se trouve sous l’iceberg, dans la partie inconsciente et invisible.
D’ailleurs, je rencontre souvent en consultation des gens ayant fait 2-3 ans de thérapies sans trop de résultat… C’est, selon moi, une perte de temps et d’argent inestimable !
Où est situé l’inconscient ?
L’on croit souvent que l’inconscient est une partie du cerveau, hors, les mémoires inconscientes sont inscrites dans chacune de nos cellules (le nombre de cellules chez un adulte est estimé à environ 30 milliards, mais ce chiffre pourrait être beaucoup plus élevé)… elles sont encodées dans l’ADN cellulaire et donc, partout dans le corps physique. Par contre, ces informations sont décodées et traitées par le cerveau qui mettra en place la meilleure réaction de survie (selon les données inscrites).
« La solution ne se trouve pas dans votre tête, mais au plus profond de votre Être, dans votre corps. »
En consultation, lorsque j’amène mes clientes à délaisser leur mental pour écouter ce que leur corps tente de leur dire via leurs sensations désagréables, les prises de conscience émergent (passage d’une mémoire jusque-là inconsciente au conscient) et les réponses sont juste parfaites et tellement libératrices. Souvent, mes clientes sont surprises de me donner cette réponse.
Ce n’est pas moi comme thérapeute qui donne les réponses, mais bien la personne elle-même.
Bien sûr, j’enseigne les grands principes, je les aide à mettre du sens et de la compréhension dans ce qu’ils vivent, mais au final, je ne suis pas guérisseuse, eux le sont. Nous le sommes tous et un chacun.
En consultation
Le corps, cette machine humaine extraordinaire a la capacité de changer ses propres programmations pour remettre de l’ordre et de la cohérence, mais pour le faire, il a besoin de se sentir en sécurité. Une fois seulement en sécurité, le système nerveux autonome acceptera de lâcher les barrières de protection et tout le potentiel d’énergie de guérison sera alors accessible.
(Tu comprendras qu’en terme de survie, se sauver du lion est plus prioritaire que de réparer certains tissus du corps… l’état de stress mobilise toute nos énergies.)
En ce sens, la première étape de mon accompagnement vise toujours à t’apprendre comment remettre ton corps en sécurité, car c’est impossible même d’enclencher un début de guérison en mode survie.
Ensuite, je t’accompagne à connecter à ton corps physique et à ses sensations afin de décoder leurs messages et aussi je t’apprends à reconnaitre quand c’est ton mental qui parle versus l’intelligence de ton corps.
Une fois les réponses de stress désactivées et la présence au corps de plus en plus aisée, de nouvelles possibilités jusqu’alors inaccessibles émergent, car en état de survie, le cortex préfrontal qui est le siège, entres autres, du raisonnement et de la planification, est inaccessible ! C’est pour cette raison que tu as l’impression de tourner en rond sans trouver de solutions, que tu as des pensées limitantes récurrentes, que tu vis des relations conflictuelles, que tu te sens anxieuse et hyper vigilante, que tu vis des émotions intenses et/ou que tu sur-réagis souvent de façon inadaptée à des évènements qui semblent banals aux yeux des autres…
Ainsi, il est important de souligner que l’anxiété que tu ressens quotidiennement ne te définit en aucune façon et n’est surtout pas une fatalité… L’anxiété est plutôt un dérèglement de ton système nerveux qui est piégé dans une boucle de stress chronique.
Le processus de guérison ne se fait pas avec une baguette magique, mais mon approche peut offrir des résultats assez rapidement là où tout ce que tu as tenté jusqu’à maintenant a échoué.
En reprenant tout le pouvoir qui te revient sur ton corps, tranquillement, ta perception du monde va changer pour le mieux et ton système nerveux va gagner en flexibilité et en résilience. Concrètement, tu te sentiras plus calme, plus ancré et tu affronteras les défis quotidiens avec plus de légèreté et même avec une certaine curiosité… Un autre grand bénéfice de la présence au corps sera que ton corps n’aura plus besoin de crier à l’aide aussi fort et ses messages douloureux seront de moins en moins perceptibles… La guérison pourra s’enclencher.
N’hésite pas à me contacter pour voir comment je peux t’aider.
Elisabeth 💜