Nous avons tendance à croire que nous ne pouvons rien faire de plus que de manger sainement et de bouger plus pour améliorer notre santé physique ou encore l’apparence de notre corps. La croyance que nous sommes victimes de nos gènes est également très forte et nous empêche de voir d’autres solutions…
Entres autres, l’épigénétique, qui est une branche de la biologie nous prouve que l’environnement dans lequel on évolue modifie l’expression de certains gènes dont on hérite à la naissance et influence ainsi notre santé mentale et physique. Le biologiste Bruce H. Lipton a même démontré que ce sont nos croyances (mémoires cellulaires) qui ont le plus d’impact afin d’activer ou de désactiver certains gènes responsables, entres autres, de nos problématiques de santé ou de notre apparence physique.
Dans cet article, je vous présente trois études qui prouvent qu’on a plus de pouvoir que ce que l’on pense pour améliorer ou modifier notre corps physique.
La première est une étude de l’Université Harvard, publiée dans le numéro de févier 2007 de Psychological Science et dans laquelle les chercheurs ont étudié la santé de 84 femmes de chambre qui travaillaient dans 7 hôtels différents.
Bien que le métier de femme de chambre en est un très exigeant physiquement, les femmes rencontrées croyaient ne pas être actives dans leur travail.
Les femmes ont été séparées en deux groupes. Le premier groupe a été informé que leur travail se conformait et même dépassait les recommandations concernant le niveau d’activité quotidienne, alors que l’autre, le groupe contrôle, a fait son travail sans connaître cette information.
Bien que toutes faisaient un travail similaire, incluant les mêmes activités, on a mesuré que les femmes qui étaient conscientes de leur niveau d’activité ont connu une chute remarquable de leur poids, une diminution de leur pression sanguine, du gras corporel, du ratio taille/hanche et de leur indice de masse corporelle en seulement 4 semaines, alors que groupe contrôle n’a connu aucune amélioration.
Cette étude illustre comment la croyance et l’attitude entretenue face à cette croyance peut profondément influencer le bien-être physique et même l’aspect du corps physique.
Donc, en modifiant ma croyance de base, je peux changer mon physique.
Une autre expérience a été menée par une équipe de chercheurs, composée de scientifiques de l’université du Texas à San Antonio, de la clinique de Cleveland (Centre médical universitaire) et du centre de recherche de la fondation Kessler à West Orange, dans le New Jerser.
Dans cette expérience, les sujets ont été séparé en 3 groupes.
Un groupe a reçu pour instruction de faire appel à la visualisation, mais en se distinguant de l’expérience. Les sujets devaient donc se visualiser comme s’ils se regardaient sur un écran de cinéma et s’imaginer contracter les muscles fléchisseurs de leurs coudes avec une intention ferme.
On a demandé au deuxième groupe de recourir à des images à la première personne, c’est-à-dire d’imaginer que leur corps effectuait littéralement l’exercice, de manière plus immédiate et réaliste, toujours avec une intention ferme.
Les deux groupes devaient procéder à des séances d’entraînement mentales d’une durée de quinze minutes à raison de cinq jours par semaine pendant deux semaines.
Le troisième groupe, le groupe de contrôle, ne devait quant à lui, rien fait de particulier.
Après les deux semaines, les groupes ayant utilisé des images extérieures ainsi que le groupe de contrôle n’ont montré aucun changement significatif, tandis que le groupe ayant eu recours à l’imagerie à la première personne a obtenu une augmentation de sa tonicité musculaire de 10,8 %. Ça peut sembler peu, mais 10,8% en ne faisant rien d’autre que de visualiser et en si peu que deux semaines, c’est ÉNORME !
De plus, dans certaines études, on constate que les améliorations perdurent jusqu’à trois mois après la fin des séances d’entraînement mental.
Aujourd’hui, avec les différentes techniques d’imagerie cérébrale, on sait même que lorsque l’on s’imagine être en train de poser une action, les mêmes aires cérébrales que si l’action était réellement faite sont activées.
Le cerveau ne fait pas la différence entre réel, imaginaire et virtuel !
La troisième et dernière étude que je vous rapporte en est une de l’équipe de chercheurs de l’Université de l’Ohio qui sont allé jusqu’à plâtrer les poignets de 29 volontaires, ce qui assurait une conformité.
Le groupe a été séparé en deux et la première moitié s’est entraînée à se visualiser entrain de contracter les muscles immobilisés de leurs poignets, sans donc faire le moindre mouvement à raison de onze minutes par jour, cinq jours par semaine, pendant un mois.
La deuxième moitié des sujets, le groupe de contrôle, ne devaient rien faire de particulier, mais ne pouvaient pas non plus bouger leurs poignets.
À la fin du mois, quand tous les plâtres ont été retirés, les muscles du groupe ayant réalisé les exercices mentaux étaient deux fois plus forts que ceux des sujets du groupe de contrôle.
Voyez-vous comme ça peut être utile après une chirurgie ou une fracture par exemple ?
Avec cet article, j’espère vous avoir démontré que c’est un gros atout d’ajouter cette dimension imaginaire à votre objectif, que ce soit de perdre du poids, d’accélérer une guérison ou un rétablissement, de modifier certains comportements alimentaires ou non, etc.
Réservez-vous un temps chaque jour pour focuser sur votre objectif et ressentir les résultats souhaités. Par exemple, pour la perte de poids, visualisez comme vous vous sentez belle et bien dans votre peau.
La grosse difficulté selon moi est de garder le focus et la motivation, mais ça, c’est un autre sujet 😉
Donc, voici les 3 données à retenir : PENSÉE + RÉPÉTITION + ÉMOTION
Bonne pratique !
Elisabeth 😉