La mode contraceptive…

Dans cet article, mon objectif est de renseigner les parents et les adolescents sur un sujet tellement important : le corps de la femme et les conséquences des méthodes contraceptives.

Premièrement, le bébé fille est différent du bébé garçon.

Il y a une raison à cela et ça s’appelle : la survie de l’espèce. En effet, pour se reproduire, l’humain a besoin, tout comme en électricité, d’un bout mâle qui pénètre dans le bout femelle. L’homme va éjaculer pour qu’un spermatozoïde puisse aller féconder l’ovule femelle et au fil des divisions cellulaires, former un beau bébé en santé. Jusque-là, tout le monde est en accord 😉

Depuis plusieurs années, il y a une mode fréquente de prescrire une pilule contraceptive en continue afin de « ne plus subir les désagréments d’être une femme » …

Cet écoulement de sang via la menstruation dénote le passage de la jeune fille à celui de femme et signifie beaucoup plus que l’écoulement de sang. Or, on « rentre » dans la tête de nos jeunes filles que devenir femme c’est dégueulasse… comme si la nature était mal faite et s’était trompée.

La pilule est alors prescrite comme castration chimique chez la femme.

Pourquoi ne leur apprend-t-on pas que devenir femme, c’est d’avoir entre les mains un merveilleux pouvoir de création (enfanter, créer. Devenir femme, c’est pouvoir donner la vie. L’utérus représente d’ailleurs le foyer de la créativité !

Une belle occasion de discuter avec nos filles pour les aider à développer leur perception de leur rôle de femme, de la sexualité, de leur vision de la beauté, etc. Profitons-en pour leur apprendre qu’elles sont complètes en soi sans avoir besoin d’un partenaire et que lorsqu’elles auront choisi de partager leur intimité, elles doivent se sentir prête et respectée.

En supprimant les menstruations, c’est comme si on les empêchait d’apprivoiser leur féminité avec toutes ses facettes…

Cycles et saisons

On peut aussi comparer cette phase du cycle menstruel à la saison de l’hiver où on doit apprendre à ralentir, à s’intérioriser et à laisser aller ce qui n’est plus utile. C’est le temps de prendre du temps relax bien au chaud emmitouflé dans une couverture avec une bonne tisane (pourquoi pas la tisane Menstrues de la compagnie la Clef des champs ?)

Apprendre à être à l’écoute de ses propres saisons intérieurs, c’est un cheminement et tout un cadeau que l’on s’offre !

Pourquoi ne pas leur apprendre tout de suite l’importance de ralentir, de se choisir, de respecter ses valeurs et ses limites. Toutes les femmes doivent faire cet apprentissage un jour ou l’autre, n’est-ce pas ?

Le système hormonal qui se met en marche

Aussi, à l’adolescence, comme le système hormonal se met doucement en marche, les règles peuvent être irrégulières pendant plusieurs mois. L’adolescente peut se plaindre de crampes, de douleurs au bas du dos, de seins sensibles, d’humeurs variables, etc.

👉Pour moi, ces symptômes sont une belle occasion de transmettre un savoir anciennement transmis de mères en filles, soit celui des vertus des plantes !

Effectivement, ce n’est pas l’objectif de cet article, mais plusieurs plantes sont d’un grand secours pour régulariser le cycle et éliminer certains symptômes désagréables. Les menstruations ne sont pas obligées d’être douloureuses et désagréables, même qu’elles ne doivent pas l’être !

Plusieurs autres facteurs peuvent être en cause (alimentation, hygiène de vie, stress, facteurs émotionnels, etc.).

Un rôle moins connu de la menstruation

On oublie aussi qu’un des rôles de la menstruation est d’éliminer la couche interne de l’utérus qui s’est épaissit et s’est vascularisée en vue d’une grossesse éventuelle. Comme il n’y a pas de fécondation, la muqueuse se « défait » et est éliminée via la menstruation.

L’utérus est donc considéré comme un 6e émonctoire chez la femme. Le rôle d’un organe émonctoire (reins, intestins, foie, poumon, peau et utérus) est d’aider le corps à filtrer et à éliminer les toxines.

En supprimant la menstruation avec la prise d’une méthode contraceptive en continu, nous bloquons donc une voie d’élimination du corps, car, en cas de besoin, la menstruation peut aussi venir en renfort aux organes d’élimination primaires (reins et intestins) afin d’éliminer d’autres toxines via ses sécrétions (règles plus abondantes, caillots de sang, pertes blanches).

Symptômes liés à la prise de contraceptifs de synthèse

La pilule est certes efficace pour prévenir une grossesse, mais NON sans conséquences…

Dans le livre Tout savoir sur la préménopause : Approches naturelles et équilibre hormonal selon les enseignements du Dr John Lee qui a consacré sa carrière à aider les femmes du monde entier à découvrir la vérité sur les thérapies hormonales, les symptômes liés à la prise de contraceptifs de synthèse, peu importe la composition du contraceptif utilisé, sont :

  • Risque 4x plus élevé de thrombose (formation d’un caillot dans un vaisseau sanguin) veineuse profonde et maladie thromboembolique
  • Risque 4x plus élevé de mourir d’un AVC
  • Multiplie par 4 le risque d’infarctus
  • Risque 3x plus élevé de souffrir de maux de tête
  • Multiplie x2 le risque de migraine et d’hypertension
  • Multiplie x2 le risque de mourir d’un cancer du col, d’un cancer du sein et de l’endomètre chez les femmes âgées de 25 à 50 ans.
  • Augmente le risque de cancer des ovaires
  • Augmente le risque de cancer chez les fumeuses, particulièrement le risque de mélanome et de cancer du poumon
  • Fréquence plus élevée du cancer de la thyroïde et du foie
  • Dépression
  • Insomnie
  • « Spottings » fréquents
  • Ballonnements
  • Sensibilité des seins
  • Nausées
  • Troubles du sommeil.
  • Augmentation réversible de la pression artérielle et du poids (ballonnements et œdèmes).
  • Effets androgéniques (acné, nervosité et effet anabolisant entraînant une prise de poids)
  • Altère la fonction immunitaire
  • Réduit la concentration d’antioxydants, tout particulièrement au niveau du foie
  • Nombre plus élevé de défauts de naissance et de tâches de vin chez les enfants de femmes ayant pris un contraceptif oral
  • Facteur de risque de l’ostéoporose, occasionnée par des anomalies des vaisseaux sanguins à l’intérieur de l’os
  • Kystes ovariens et SPOK (syndrome des ovaires polykystiques)
  • Dysplasie
  • Perte de la libido
  • Stérilité
  • Tumeur hypophysaire
  • Accroît la probabilité d’une hystérectomie et/ou d’une ovariectomie
  • À noter que les taux de pyridoxine (B6), de folate (B9), des vitamines du complexe B, de vitamine C, de calcium, de manganèse et de zinc diminuent chez l’utilisatrice de contraceptif oral pouvant apporter des carences et des troubles métaboliques.

*Évidement, toutes les femmes sont unique et ont leurs propres fragilités. Tous ces symptômes ne seront pas observés, mais ce sont des risques possibles.

Personnellement, vers l’âge de 14 ans, j’ai pris la pilule quelques mois. Vite, je ne me sentais plus moi-même et je me sentais très mal dans ma peau. J’ai arrêté et, très rapidement, je me suis sentie mieux.

Comme l’humain oublie, j’ai recommencé un peu plus tard à la prendre et les symptômes dépressifs sont réapparut. Lorsque le médecin m’a suggéré des antidépresseurs, j’ai refusé. Je me suis tourné vers les produits naturels et j’ai arrêté la pilule pour ne plus recommencer.

*Le Dr Lee ne recommande d’ailleurs jamais de prescrire des œstrogènes à une femme qui a encore ses règles ou qui n’a aucun signe de ménopause, y compris les estrogènes contenus dans la pilule contraceptive.

Qu’est-ce qui cloche avec les contraceptifs ?

La pilule anticonceptionnelle la plus souvent prescrite contient des versions synthétiques de deux hormones féminines, l’œstrogène et la progestérone. Certains médecins peuvent aussi prescrire seulement un progestatif (progestérone de synthèse). Ces contraceptifs agissent de différentes façons afin de prévenir une grossesse.

Les hormones de synthèse contenu dans les contraceptifs ne sont pas identiques aux hormones produites par le corps ! Elles ne sont donc pas de la même forme moléculaire que les hormones endogènes (produite par l’organisme).

On peut comparer le fonctionnement hormonal à des serrures et des clés. En effet, l’organisme contient plusieurs récepteurs hormonaux (serrures) et les hormones (clés) se fixent sur ces récepteurs pour que leurs effets puissent avoir lieu. Or, si vous tentez d’insérer la clef de votre voisine dans votre serrure, la clé peut bien être semblable, si elle n’est pas identique, la porte ne débarrera pas et tant que vous n’aurez pas enlevé sa clé, vous ne pourrez rentrer la vôtre.

C’est un peu la même chose pour les hormones synthétiques auxquelles nous sommes exposées. Comme elles sont semblables, elles vont se fixer sur les mêmes récepteurs hormonaux que les hormones endogènes, sans toutefois pouvoir pénétrer à l’intérieur de la cellule ou en partie créant une accumulation et des désordres liés au manque d’équilibre œstrogène/progestérone engendré.

L’organisme ainsi surchargé peut avoir de la difficulté à se débarrasser des œstrogènes en surabondance… et encore plus s’il est privé d’un de ses systèmes d’élimination dû à une prise en continue d’une méthode contraceptive. À ce moment, un de ses mécanismes de protection pourra être d’emmagasiner les surplus dans la graisse corporelle vous faisant prendre du poids.

*À noter que les méthodes contraceptives telles que les timbres, les anneaux vaginaux, les implants sous-cutanés et les injections ont le même principe que la pilule contraceptive, sauf qu’en plus, ces méthodes sont plus récentes et les données sont donc insuffisantes pour connaître l’ampleur des conséquences possibles.

Les œstrogènes (estrone, estradiol, estriol)

Les œstrogènes assurent la détermination des caractères sexuels dits secondaires (seins, poils pubiens, menstruations, croissance). Les œstrogènes sont des hormones stimulantes qui activent les messages de croissances cellulaires (épaississement de la muqueuse de l’utérus, production du lait chez la femme allaitante, développement osseux en favorisant la fixation du calcium, excitabilité des cellules nerveuses, etc.). Par exemple, en équilibre les œstrogènes apportent la joie de vivre alors qu’en déséquilibre elles peuvent rendre dépressives.

La progestérone

Quant à la progestérone, c’est plutôt une hormone de régulation. On la nomme aussi l’hormone de la sérénité. Elle contrebalance donc les effets oestrogéniques. Un manque de progestérone (ou une surabondance d’estrogènes) peut apporter des symptômes tels que SPM, cycle trop court, spotting, sautes d’humeur, fatigue, maux de tête, difficultés de concentration, troubles du sommeil, trouble de la libido, ballonnements, douleurs, problème de fertilité…

Normalement, ces 2 hormones s’équilibrent et se modulent au fil du cycle féminin et ce, d’une façon précise et intelligente. En équilibre, toutes deux sont essentielles au bon fonctionnement de l’organisme.

Par exemple, vous comprendrez que si la progestérone n’est pas suffisante pour venir équilibrer l’action des œstrogènes, la prolifération cellulaire continue jusqu’à un « hyper » développement (kystes mammaires, kystes ovariens, hyperplasie, tumeurs, etc.).

Dominance en œstrogènes et xénoestrogènes

Depuis environ les années 1980, le nombre de produits chimiques auxquels nous sommes exposés ne cesse d’augmenter. Entres autres, nous sommes en contact avec des «xénoestrogènes » qui sont des estrogènes synthétiques puissants provenant de l’industrie pétrochimique.

Ces estrogènes qui se retrouvent donc partout (parfums, maquillage, shampoings, revitalisants, fixatifs, savons, lotions et crèmes de toutes sortes, gel à raser, anti sudorifiques, produits ménagers divers, parfums d’ambiance, chandelles parfumées, insecticides, additifs alimentaires, hormones de croissance dans la viande, etc.) sont de grands perturbateurs endocriniens qui miment, bloquent ou modifient l’action d’une hormone et perturbent le fonctionnement normal d’un organisme.

Selon L’Association pour la santé environnementale du Québec, dans une liste d’ingrédients, la seule appellation de « parfum » peut contenir de 100 à 800 produits chimiques différents, dont plusieurs dérivés du pétrole (95 %), comme le benzène, l’aldéhyde et le formaldéhyde qui sont classés comme étant hautement cancérogènes par L’Organisation mondiale de la santé.

Bien que les œstrogènes produites par l’organisme soient essentiels à notre bien-être, avec tous ces œstrogènes de synthèse que l’on retrouve dans l’environnement et si en plus nous prenons une méthode contraceptive contenant des œstrogènes non bio-identiques ET en continue, cette hormone se retrouve en surplus dans notre organisme entraînant une dominance œstrogénique.

Autres méthodes contraceptives

Pour se protéger d’une grossesse, il faut savoir que l’ovulation dure 72 h maximum par cycle et, comme un spermatozoïde vit aussi 72 h, le risque de fécondation peut survenir 2 à 3 jours avant et 2 à 3 jours après, donc, possibilité de fécondation de 6 jours par mois.

Afin de connaître le moment exact de l’ovulation, ces méthodes peuvent être mise en place :

  • La courbe de température

La femme pourra, en commençant par le dernier jour des règles, prendre sa température corporelle sous l’aisselle avant même de se lever du lit. Au moment de l’ovulation, la température augmentera de 4 à 5 dixième de degré.

  • Observation de la glaire cervicale

Vous pouvez aussi acheter un mini microscope pour observer la glaire cervicale qui change d’apparence au moment de l’ovulation pour former un motif de fougère.

Sur le site de Merckmanuals, on peut y lire que la méthode de la courbe de température (symptothermique) offre une efficacité de 98 à 99% si les rapports sont évités et/ou le condom utilisé pour les 3 jours avant et les 3 jours après l’ovulation.

Quant à la pilule contraceptive, elle offrirait une efficacité de 92 % et jusqu’à 99,7 % lorsqu’utilisée de façon optimale (prise à des heures régulières, ne jamais sauter de journée, conservation des pilules à des températures variant entre 15 et 30 °C, etc.).

C’est vrai, ces méthodes demandent une implication de la part de la femme et une abstinence périodique ou l’utilisation du condom quelques jours par mois. Mais, en retour, la jeune femme apprendra à connaître son corps et son fonctionnement.

*D’ailleurs, il est à noter que la pilule contraceptive, le stérilet, l’anneau ou le patch ne protègent pas contre les infections transmissibles sexuellement (ITS). Seul le condom a cet avantage.

Aimes-tu la mode ?

Pour moi, la mode c’est de se mettre dans un moule définit par l’industrie.

Ce que j’avais envie de décrier dans cet article est principalement le manque d’informations « officielles » disponibles. Je souhaite que si une adolescente ou une jeune femme souhaite une méthode contraceptive, elle l’aura choisie en toute connaissance de cause et non pour faire comme tout le monde ou parce quelqu’un lui a dit que c’était ce qu’il fallait faire !

Pour les aider à apprivoiser la menstruation, on peut leur offrir des ouvrages tels que :

  • C’est beau le rouge de Lucia Zamolo
  • Ceci est mon sang : petite histoire des règles de Élise Thiébaut
  • Le grand mystère des règles : pour en finir avec un tabou vieux comme le monde de
    Jack Parker

Ensuite, ce sera à elle de juger si les bénéfices sont plus avantageux que les risques.

Anyway, la plus belle mode est celle qui nous sentir bien ! 😊

Elisabeth 💜