
Plusieurs parents sont dépourvus lorsque leur enfant fait de la fièvre (température corporelle supérieure à 38°C) et la seule solution qu’ils ont est de donner un antipyrétique pharmaceutique…
Si c’est ton cas, ce n’est pas de ta faute ! Comme la majorité des gens, tu n’as juste pas appris comment fonctionne le corps humain et tu fais ton possible devant ces symptômes avec les connaissances que tu as… Ton but ultime est bien sûr de soulager ton enfant.
Je te rassure tout de suite, le corps met toujours son intelligence innée à notre service. Le corps est programmé pour la VIE et fera tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir la vie.
Mon objectif dans cet article est de te démontrer qu’il existe une panoplie de solutions naturelles, efficaces et sans effets secondaires pour favoriser la guérison de ton enfant.
J’aimerais que tu :
-reprennes du pouvoir et de l’assurance dans ton rôle de parent-soignant.
-sois en mesure de mettre en place les conditions optimales pour que l’organisme de ton enfant puisse faire sa guérison et ainsi, pour que ton enfant qu’il retrouve sa vitalité le plus rapidement possible.
Notre organisme a plus d’un tour dans son sac 😉
Lorsqu’un microorgaisme pathogène entre dans le corps, plusieurs solutions sont mises en place pour empêcher l’envahisseur de créer des dommages.
Premièrement, dès l’entrée d’un virus, la toux est un mécanisme qui sera stimulée afin d’éliminer directement le pathogène.
Du mucus sera aussi sécrété afin d’englober les intrus et de les neutraliser. Le mucus permettra aussi de protéger les tissus environnants.
Ensuite, il y a les ganglions lymphatiques qui vont déclencher la réaction immunitaire en multipliant les lymphocytes afin que ceux-ci entourent, neutralisent et éliminent les agents pathogènes.
Si le virus se multiplie malgré les mécanismes de base mis en place, un des moyens que le corps mettra en place est d’augmenter la température corporelle. En faisant ceci, le corps sait que les agents pathogènes ne peuvent survivre dans ces conditions caloriques et que le retour à la santé s’ensuivra…
(Évidement, mon but n’étant pas de te faire un cours approfondi en la matière, je ne détaille pas en profondeur, mais sache que le système immunitaire a plein d’astuces pour te protéger, bien au-delà de ce que je nomme ici.)
Donc, n’apprenant pas l’intelligence du corps, le parent qui fait de son mieux pour soulager son enfant va tenter de faible baisser la température corporelle avec un antipyrétique, MAIS, de cette façon, il empêchera aussi les mécanismes mis en place par l’intelligence du corps de protéger son enfant…
Certains enfants, lors de leurs trois premières années de vie sont littéralement gavé aux T*****l. En plus des méfaits sur l’estomac et sur le foie, les ingrédients non-médicinaux devraient attirés notre attention, car certains sont pointés du doigt dans les cas de TDA/H, d’hypersensibilité, d’hyperperméabilité intestinale et possiblement d’autres problématiques de santé. L’aluminium est un neurotoxique et certains colorants sont même classés comme possiblement cancérogènes par le Centre international de recherche sur le cancer !
ZOOM SUR LES INGRÉDIENTS

Alors quoi faire Elisabeth ?
Tout d’abord, je tiens à dire qu’une fièvre chez un nourrisson devrait toujours vous inquiéter et donc, nécessiter une visite aux urgences. Également, si la fièvre monte vers les 41°C et que votre enfant présente des signes inquiétants (raideur à la nuque, maux de tête, hypo réaction…), vous devez impérativement vous présenter aux urgences.
Comme mentionné, l’objectif de la fièvre étant de créer un environnement défavorable à la prolifération des microorganismes, le but ne sera pas de « casser » la fièvre, mais plutôt de la contrôler.
En ce sens, habiller l’enfant légèrement et ne pas trop le couvrir sera bénéfique.
Une débarbouillette fraîche et humide pourra être déposée sur le front de votre enfant à quelques reprises au courant de la journée et un bain tiède (JAMAIS froid !) peut aussi être donné 1 à 3 fois par jour selon le besoin.
Sans négliger bien sûr la présence rassurante d’un adulte de confiance qui aura un effet guérisseur certain ☺️
Il ne mange plus, au secours !
Les parents s’inquiètent aussi lorsque l’enfant s’alimente moins. À ceci je réponds : C’est une bonne nouvelle !
L’enfant est beaucoup plus à l’écoute de son corps que les adultes. Il n’a pas faim car toutes ses énergies sont dirigées vers la lutte des pathogènes et le retour à la santé (homéostasie).
Comme la digestion est très énergivore, toute l’énergie qui serait utilisée pour le long et complexe processus de digestion ne pourrait être utilisée pour guérir. De plus, lorsque nous jeûnons, cela favorise la sécrétion de la Ghréline, l’hormone de la faim qui est aussi fébrifuge et anti-inflammatoire.
Ne forcez donc surtout pas votre enfant à manger, mais veillez plutôt à ce qu’il soit bien hydraté avec de l’eau, des bouillons maison et des tisanes.
Si l’enfant demande à manger, servez-lui un goûter léger (soupe maison poulet et légumes sans pâtes par exemple). Éviter les produits laitiers et idéalement les grains céréaliers jusqu’au rétablissement.
Des aides de la nature
Plusieurs tisanes et produits naturels peuvent être d’un grand secours !
Saule blanc
Le saule est une des plantes de premier choix pour contrôler la fièvre. L’acide salicylique à l’origine de l’aspirine est tiré du saule blanc. La différence est que le saule blanc contient des éléments modérateurs qui viennent favoriser son assimilation et protéger les tissus contre l’irritation causée par le principe actif (salicine), qui est isolé dans le cas de l’aspirine. Le saule est donc mieux toléré par l’estomac et par le foie, son effet durera plus longtemps et il ne fluidifiera pas le sang.
On l’utilisera en décoction (ébouillanter 3 c. à table de plantes avec 1 litre d’eau, couvrir, infuser 10 à 15 minutes et tamiser. Boire une tasse 3-4 fois par jour, idéalement avant chaque repas) ou en capsules (selon la posologie recommandée par le fabriquant). On la retrouvera facilement dans les magasins d’aliments naturels.
Éviter en cas d’allergie aux salicylates et, s’il y a lieu, voir votre pharmacien pour vérifier les interactions médicamenteuses.
*En général, si l’enfant n’aime pas les tisanes, on pourra les mélanger avec un peu de jus de poire ou encore un filet de miel.
L’Achillée Millefeuille
En plus d’être bénéfique pour le système digestif (excellente antispasmodique pour soulager les spasmes de l’estomac et des intestins), ses propriétés antiseptique et anti-inflammatoire aideront à combattre infections des voies respiratoires et à baisser la fièvre.
Infuser 1 à 2 c. à thé de plante séchée dans 1 tasse d’eau bouillante pendant 10 minutes. Laisser refroidir et prendre 3 fois par jour, entre les repas à partir de l’âge de 5 ans.
Éviter si vous êtes allergiques à la famille des astéracées et, s’il y a lieu, voir votre pharmacien pour vérifier les interactions médicamenteuses.
Sureau
Le sureau est utilisé pour lutter contre la fièvre, notamment quand elle est liée à une infection respiratoire bénigne. Le sureau favorise la sudation et donc l’élimination des toxines, ce qui aura comme effet d’abaisser la fièvre. Utilisé localement, il sera également efficace pour diminuer les maux de gorge.
C’est un remède sécuritaire de choix pour les jeunes enfants et les nourrissons.
Infuser 2 c. à thé de fleurs séchées (de sureau noir ou de sureau blanc) dans 1 tasse d’eau chaude pendant 10 minutes. À consommer à quelques reprises dans la journée.
Argile verte ou grise
Préparer une pâte avec la quantité d’argile désirée et un peu d’eau tiède de façon à obtenir une boue épaisse. Toujours utiliser un bol en verre et une cuillère de bois pour préparer l’argile. Placer une épaisseur d’environ ½ pouce (¼ de pouce pour les bébés) d’argile entre 2 tissus style « coton à fromage ». Placer le cataplasme sur le bas ventre, en dessous du nombril. Pour un bébé, le cataplasme sera plus facile à tenir en place grâce à la couche. Laisser en place pendant environ 1 heure et renouveler si nécessaire de 2 à 4 fois par jour.
Il n’y a aucun danger et aucune interaction avec l’argile. Elle peut donc facilement être utiliser autant chez les nourrissons que chez les adultes.
Grande Camomille ou Verveine
Ces deux tisanes alcalinisantes aux goûts agréables favoriseront la détente et le calme. Réputées pour réduire l’inflammation et la fièvre, elles aideront à calmer le système nerveux de l’enfant.
L’homéopathie
L’homéopathie est une autre solution efficace tout indiqué et principalement avant 3 ans. Les enfants et les personnes âgées réagissent très bien à l’homéopathie, c’est une solution sûre, abordable et efficace.
Homéocan propose un médicament homéopathique pour réduire la fièvre et les douleurs chez les enfants de 0 à 9 ans. Prendre un compte-goutte (0,75 ml) de 1 à 3 fois par jour, diminuer les prises selon l’amélioration des symptômes ou selon les recommandations d’un praticien de la santé.
Huile essentielle de Ravintsara
L’huile essentielle de Ravintsara est l’une des huiles essentielles les plus sûres. Elle peut ainsi s’utiliser chez les bébés de plus de 3 mois, par voie cutanée (toujours diluée dans une huile végétale) ou en diffusion. La voie orale ne doit quant à elle pas être utilisée avant l’âge de 6 ans (1 goutte dans 1c. à thé de miel). Elle est à éviter chez les sujets asthmatiques et par précaution chez les épileptiques.
Selon le type d’infections et les symptômes ressentis plusieurs autres solutions sont possible. Parlez-en à votre naturopathe.
Conclusion
Si votre enfant fait de la fièvre, rappelez-vous que c’est un bon signe, cela signifie que son organisme combat efficacement les agents pathogènes.
Un parent calme et rassurant aidera l’enfant à se sentir en sécurité et un système nerveux en sécurité peut activer la guérison beaucoup plus rapidement.
Devenez un parent-héros 😉

Avec bienveillance,
Elisabeth 💜